Deux drames en bretagne

 

DEUX
DRAMES EN BRETAGNE

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Il y a 85 ans, le 14 juin 1931, le Saint-Philibert, un bateau de croisière construit à Nantes huit ans plus tôt, est affrété par la « Société des Loisirs » pour une sortie
distrayante à l’Ile de Noirmoutier. A une époque où les congés payés n’existent encore pas, nombreuses sont les associations ou partis qui encouragent
leurs adhérents à participer. Ils seront près de 500 à embarquer et aussi disparaître dans le naufrage de ce qui sera appelé par la suite « le Titanic breton ».

Une quarantaine d’années plus tôt, le 24 juin 1890, la Bretagne était déjà frappée par un drame où l’on dénombrait beaucoup moins de victimes mais qui est resté dans les mémoires des Brestois. Ce jour-là, pour le retour du pardon de Saint-Jean à Plougastel-Daoulas, on fait la queue sur la passerelle en bois pour embarquer sur une des navettes qui traverse l’Elorn. La passerelle cèdera sous le poids des Brestois et une centaine de passagers seront projetés à l’eau. Sept ne survivront pas à la catastrophe.

Ces deux drames ont été largement médiatisés avec les moyens de l’époque. C’est à travers des images, coupures de journaux, témoignages, et même gwerzioù que Norbert L’Hostis, de l’association Plouguerneau d’Hier et d’Aujourd’hui, nous a raconté ces deux terribles faits-divers lors  d’une conférence  à la  médiathèque de Plouguerneau.

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