À la fin du 19ème siècle, le littoral du pays des abers est surpeuplé. Pour les goémoniers, la vie est rude et le travail harassant. Les possibilités de gagner des revenus suffisants pour assurer l’existence et nourrir les familles, souvent nombreuses, s’amenuisent.
Les champs de laminaires locaux sont devenus surexploités. À la récolte s’ajoutent sur les grèves et les dunes la préparation et la transformation de la matière première qui réclament une main d’œuvre abondante. Pour ce faire, dès que leur âge le permet, tous les membres de la famille sont mis à contribution en fonction de leurs capacités physiques.
La ressource devenant insuffisante, la recherche de nouveaux secteurs de cueillette s’impose. Durant plusieurs mois de l’année, certains goémoniers partent vers l’archipel de Molène. D’autres portent leurs espoirs vers les îles du Haut-Léon et du Trégor.
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