Le Passage de Paluden


LE PASSAGE DE PALUDEN

De nos jours, la route départementale 113, l’ancienne RD13 avant sa déviation par le Pont de Léon, passe à proximité du lieu-dit « Le Passage » situé au pied du promontoire de Beg-ar-C’hastel.

Jusqu’aux années 1850, cet endroit fut un pôle essentiel pour Plouguerneau. Avant la construction du premier pont de Paluden en 1851, c’était en effet un trait d’union entre les bourgs de Plouguerneau et de Lannilis, malgré les autres moyens qui pouvaient avoir la même utilité comme Pont-Krac’h, le pont du Diouris et d’autres bateliers qui exerçaient à Perroz ou à Prat-Paul.

Le pont suspendu construit en 1851, vu de Plouguerneau

Ce service de passage de la rivière, ne s’est pas implanté au pied de Beg-ar-C’hastel par hasard.

Tout d’abord, il est légitime de penser que la cale actuelle est bâtie à l’emplacement de l’embarcadère des passeurs de l’Ancien Régime et du début du XIXème siècle. L’endroit est placé sur la ligne droite artificielle qui relierait les bourgs de Lannilis et de Plouguerneau. Avant les grands travaux et le contournement du village du Derbez qui ont donné au réseau routier sa configuration actuelle, la succession des chemins qui menaient du bourg de Plouguerneau au Passage suivait sensiblement cette ligne. Elle traversait le village du Traon par la chaussée du moulin, remontait vers Koad-Kerivin, puis passait à proximité immédiate du Derbez avant de descendre vers la rivière, peu large à cet endroit. La distance entre le Passage et le village de Paluden, son vis-à-vis en Lannilis, est en effet inférieure à 100 mètres. De plus, l’endroit est assez bien abrité des vents dominants soufflant du sud-ouest.

Ce passage de l’Aber-Wrac’h est certainement très ancien, mais les traces écrites antérieures à la fin du XVIIIème siècle relatives à cette activité, semblent rares, voire inexistantes.

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Version septembre 2016