Seconde source
Régulièrement, il faut la dégager des herbes folles envahissantes, surtout à cette époque mais, cette fois, ils ont souhaité aussi dégager les pierres de soubassement pour en connaître forme et limites. Pendant ce temps, en contrebas, d’autres bénévoles oeuvraient pour libérer fontaine et lavoir, prisonniers depuis longtemps des ronces… Heureuse surprise, ils ont découvert une deuxième source les alimentant ; d’autant que certaines pierres mises à jour pourraient les conduire à un second bassin. Enfin, tout en bas, le pont du Diable. Là, ce sont les algues « folles » qui prolifèrent. Certains membres de PNE reviennent donc, tous les deux ans, pour constater l’état du pont restauré il y a quelques années par leurs soins et couper, tels des goémoniers, les algues pour qu’il demeure praticable. En effet, de plus en plus de promeneurs, randonneurs et cavaliers l’empruntent et découvrent ce pont si original et si utile dans le passé pour passer d’une rive à l’autre de l’Aber-Wrac’h.
Tous les membres des deux associations présents, dimanche, sur les différents chantiers, se sont réunis sur le pont du Diable, en compagnie du cheval qui leur prête toute sa force pour dégager et remettre en place les lourdes pierres.
Le Télégramme – Jean Morvan – 20 juin 2012